PLM is the new happiness
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Fin septembre, le blog britannique Which PLM, consacré au PLM dans l’industrie du vêtement a écrit une tribune intitulée «How are you so burnt when you’re barely on fire?» («Comment es-tu si brûlé quand tu es à peine en feu?»). Ce titre mystérieux, visiblement extrait des paroles d’une chanson de Hole, ancien groupe de Courtney Love, cache un article intéressant.
Lucy Blackley, la rédactrice et experte en gestion de cycle de vie du produit, y mêle écologie et bien-être avec… du PLM. Au passage elle offre une définition intéressante des métiers gravitant autour du cycle de vie du produit.
«Le PLM fait exactement ce qui est dit sur la boîte, nous dit Which PLM. Il gère le cycle de vie d'un produit. La raison pour laquelle des marques ne l'ont pas (surtout au Royaume-Uni) me dépasse complètement, quand on sait ses nombreux avantages pour l'entreprise, les employés, la chaîne d'approvisionnement et l'environnement.»
Lesquelles ? Lucy Blackley développe trois usages du PLM.
1 - C’est d’abord un cadre d'optimisation des produits qui centralise les dossiers. «Les équipes sont en mesure d'identifier rapidement les contributions potentielles de ventes et de revenus qui aident l'entreprise à réaliser des profits et à réinvestir dans l'entreprise, dans leurs technologies et dans leurs employés».
2 - Ensuite, le PLM fournit de la documentation qui peut aider à prouver la conformité tout au long de la chaîne d'approvisionnement.
3 - Enfin, en traçant la planification, il contribue à améliorer les prévisions à l'échelle de l'entreprise. Ce qui engrange une réductions des coûts des matériaux et des déchets. Cela «permet de gagner du temps non seulement pour le fabricant mais aussi pour toute l'équipe car une seule approbation peut être enregistrée et répartie dans les données du système.»
Plus prosaïquement, le système PLM n’a pas une pure fonction de rentabilité. Ou si c’est forcément l’objectif de long terme, le chemin pour l’atteindre passe par des aspects bien plus humains qu’il n’y paraît.
«Lorsque les entreprises sont organisées, tout le monde en profite au sein de cette organisation. Il y a une solidarité et un esprit d'équipe car chacun sait ce qui se passe dans le cycle de vie de ses produits. La qualité et la fiabilité des produits est augmentée en raison du manque de stress lié au maintien dans un environnement chaotique. Comme tout le monde sait ce qu'il fait, les gens peuvent se concentrer sur le travail auquel ils se sont assignés. (...) La productivité est contagieuse ; c'est un effet domino positif, et si une équipe est au courant de ce qui se passe, cela passe dans la chaîne d'approvisionnement, permettant une collaboration plus étroite.»
Le PLM ne se limite pas à un système de saisie de données. Si on a l’habitude de le voir comme l’huile des rouages de l’entreprises, ses avantages sont plus larges ; pour les employés notamment aussi pour la culture d’entreprise, la stratégie à long terme, les valeurs humaines et la conscience globale environnementale.
Le PLM, nouvel outil des ressources humaines et des CHSCT, 1000 fois plus efficace qu’une table de ping-pong ? C’est l’argument de Lucy Blackley.
«J'ai été dans tant de scénarios où les gens se crient littéralement dessus parce que personne ne comprend ce qui se passe. Est-ce la faute des employés ? Absolument pas. En tant qu'entreprise, nous devons assumer la responsabilité de nos employés qui, à leur tour, s'occuperont de l'entreprise s'ils se sentent soutenus et ont les bons outils pour faire le travail.»
Il s’agit selon l’article de s’organiser, faire des choix et se concentrer sur les transformations technologiques, pour que chacun exprime son «plein potentiel». «Cela ajoutera à votre culture d'entreprise, augmentera vos profits et vous assurera de demeurer pertinent».
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